Paul Minvielle

Portrait de soldat

Médecin en campagne

Né en 1890 à Pau
Médecin
A combattu sur le front d'Artois, à Verdun et sur le front d'Orient
Décédé en 1956 à Pau

Paul Minvielle est étudiant en médecine quand éclate la guerre. Incorporé dans le service médical auxiliaire en 1914, il sert à l'hôpital de la gare de Maintenon et combat ensuite sur le front dans le Pas-de-Calais. Il y subit les premières attaques de gaz, qui frappent par surprise.

C'est là qu'en 1915 ce photographe immortalise des scènes de fraternité entre soldats allemands et français. Publiée dans l'Illustration, cette photographie lui vaut les foudres de l'État-major.

Arras bombardé

Gravement blessé dès son premier jour à Verdun, Paul Minvielle est soigné à Grenoble. Malgré sa blessure, il avait sauvé son escouade, ce qui lui valut la légion d'honneur.
Trouvant sa convalescence trop longue, il demande son renvoi au front, et fait intervenir le sénateur de Pau pour pouvoir être rétabli dans une unité combattante.

Il obtient satisfaction et rejoint le front d'Orient. Il y reçoit en septembre 1918 la reddition de l'État-major bulgare, alors qu'il n'est que responsable de la santé militaire du 20ème bataillon des tirailleurs sénégalais (BTS). Dans la précipitation de la prise rapide de la ville de Prilep, accompagné des Sénégalais qui effrayent, il est le premier homme blanc à rencontrer l'État-major en déroute.
Paul Minvielle apprendra à son fils à connaître par coeur le nom des ces soldats du 20ème BTS.

En 1940, dans l'hôpital d'Arcachon où il sert alors, médailles sur le torse, Paul Minvielle accueille les soldats allemands avec un mot: "Verdun!"

Paul Minvielle a photographié à de nombreuses reprises la guerre, sur tous ces fronts. Sont ici présentées quelques unes de ses photographies en Artois.

Parcours de soldat, récit de famille

Pierre Minvielle, fils de Paul Minvielle, a retracé le parcours de son père.
Il revient avec nous sur la place de la Première guerre mondiale dans son histoire familiale.

"Dans ma famille, nul ne pouvait ignorer les péripéties de la guerre de 1914-1918, la Grande Guerre. Tous les hommes de la famille avaient combattu ; mon père, mon grand-père maternel, son frère et mon oncle paternel. " (Pierre Minvielle)

"Quand j'étais petit, on parlait beaucoup de la Guerre de 14." (Pierre Minvielle)

Dossier pédagogique

1914-1918

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