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2018

Épreuves automobiles

Depuis le développement de l’automobile à la fin du XIXème siècle, courses, rallyes ou concours d’élégance ont vu le jour sur le territoire des Basses-Pyrénées. Politique de promotion du territoire, vitrine pour les constructeurs automobiles, lieu de représentation pour la bonne société ou de liesse populaire, ces épreuves sportives marquent l’histoire du département sur tout le XXème siècle.

Prix d’élégance (Biarritz, 1920-2000)

A Biarritz, à partir de 1920, des concours d’élégance sont organisés chaque année, avec une volonté d’attrait touristique et de vitrine pour une ville de villégiature. Parmi les stars de ces concours figurent bon nombre de souverains étrangers et célébrités, acteurs, actrices et écrivains. Les jardins de l’Hôtel du Palais et le promenoir de la Grande Plage tenant lieux de scène, un jury attribue aux voitures de luxe et à leurs représentantes un prix d’honneur, d’élégance, de première catégorie ou de super mérite.
Ces manifestations entre mode glamour et sport ont perduré jusqu’en 1959, avec un long intermède durant les années de guerre. Puis elles réapparaîtront à partir de 1977, avec la réorganisation d’un rallye Biarritz-Saint-Sébastien. Ces défilés se sont maintenus jusqu’aux années 2000.

E dépôt Biarritz 63 Ph 5
E dépôt Biarritz 63 Ph 65

Le Grand prix de Pau (Pau, 1930 à nos jours)

La première course à Pau a lieu en 1930. Organisée par l’automobile club du Béarn, elle a lieu en campagne et n’attire donc pas un public important. En raison de difficultés financières, il faut attendre 1933 pour qu’une nouvelle course soit organisée. C’est le début du circuit tel qu’on le connait actuellement.
Si le tracé est à peu de choses près, toujours le même, la course a elle beaucoup évolué, pour répondre aux réglementations, et pour attirer participants, sponsors et publics.

10 Fi 956 - Fonds Montagne
10 Fi 780 - Fonds Montagne

Chronologie

  • 1935 : professionnalisation des engagés, regroupés en écuries.
  • 1940-1946 : absence de course
  • 1947-1969 : organisation parallèle d’une course moto.
  • 1950 : le Grand prix devient une course de F1.
  • 1955 : un pilote italien est blessé dans un grave accident sur le circuit. La même année, un accident mortel survient sur les 24 heures du Mans. Les questions de sécurité deviennent de plus en plus importantes. En 1956 la course n’a pas lieu, pour revenir en 1957 avec davantage de mesures de sécurité (nouvelles tribunes et définition de zones interdites au public).
  • 1957 : dernier grand prix F1, les voitures sont ensuite des F2.
  • 1985 : Alain Prost devient coorganisateur.
  • 1985-1995 : âge d’or de la F3000.
  • 1988 : première course en nocturne. Les tribunes du virage de la gare sont érigées.
  • 1991 : loi Evin. Le grand Prix perd le soutien de l’un de ses principaux sponsors, Malboro.
Grand prix de Pau en 1953 : virage face à la gare et au funiculaire - 10 Fi 680
Grand prix de Pau en 1960 : tribunes Avenue Gaston Lacoste - 10 Fi 892
Grand prix de Pau en 1955 : épreuve de side-car dans le virage face à la gare et au funiculaire - 10 Fi 1367
Grand prix de Pau en 1952 : épreuve de side-car - 10 Fi 1326
Grand prix de Pau en 1957 : chute dans l'épreuve moto - 10 Fi 1123
Grand prix de Pau en 1954 : chute dans l'épreuve automobile -10 Fi 729
Grand prix de Pau en 1953 : avenue Bonaparte - 10 Fi 665
Grand prix de Pau en 1953 - 10 Fi 695
Grand prix de Pau en 1970 : avenue Bonaparte - 23 Fi 12
Grand prix de Pau en 1953 - 23 Fi 8

Le Rallye des Cimes (Licq-Atherey, 1951 à aujourd’hui)

Rallye des Cimes - Photographie Montagne non datée (10 Fi 1704)

Le circuit des Cimes est créé en 1951. C’est la première course de Jeeps en Europe, témoignage de l’empreinte laissée par les véhicules américains à la Libération. C’est une course en montagne, destinée aux véhicules tout-terrain. Outre la passion des véhicules, la course doit aussi désenclaver la vallée, y attirer du monde et en donner une image valorisante.
En 1960, le la course est reconnu par la Fédération française de Sport automobile et prend le nom de rallye des cimes, qu’elle porte toujours.

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